Risque de rupture utérine et AVAC : comprendre pour mieux se rassurer.
- Caroline Michel
- 19 août
- 2 min de lecture
Lorsqu’on parle d’accouchement vaginal après césarienne (AVAC), l’un des sujets qui revient souvent est le risque de rupture utérine. C’est un mot qui peut faire peur… et c’est normal. On en parle comme si c'était le diable en personne et qu'on le croisait à chaque coin de rue. Mais derrière ce terme se cachent des chiffres concrets et des réalités qu’il est important de connaître pour pouvoir faire un choix éclairé, sans anxiété inutile.
Qu’est-ce qu’une rupture utérine ?
La rupture utérine est une déchirure de la paroi de l’utérus, qui survient le plus souvent au niveau de la cicatrice d’une césarienne précédente. Elle est rare, mais elle peut nécessiter une intervention médicale rapide pour assurer la sécurité de la maman et du bébé. C'est possible d'avoir une rupture utérine même si on a jamais eu de césarienne.
Ce que disent les données récentes
Les recherches montrent que la rupture utérine est un événement rare lors d’un AVAC :
Nouvelle étude Prisma (2024) : 0,2 %
Ordre des sages-femmes du Québec : 0,3 à 0,5 %
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) : 0,5 %
Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) : 0,47 %
Avec utilisation de Pitocin/Syntocinon : environ 1 %
Organisation mondiale de la Santé (OMS) : 0,3 %
Cela signifie que, dans la grande majorité des cas, l’utérus reste solide et que l’accouchement se déroule sans complication majeure liée à la cicatrice.
*Sur ces ruptures utérine, seulement 5% ont une finalitê grave pour la mère ou le bébé.
Mettre ces chiffres en perspective
Un taux de 0,2 à 0,5 %, c’est l’équivalent de 2 à 5 cas sur 1 000 accouchements. Autrement dit, 995 à 998 personnes sur 1 000 ayant tenté un AVAC ne vivront pas de rupture utérine. Tu as 99.5% de chance que ça se passe bien.
Il est aussi important de souligner que le risque est un peu plus élevé lorsqu’on utilise des médicaments pour stimuler ou déclencher le travail (comme le Pitocin). C’est pourquoi l’équipe médicale ajuste la surveillance et discute des options avec vous.
Pourquoi il ne faut pas avoir peur… mais être informée
Avoir un chiffre clair en tête, c’est souvent apaisant. La rupture utérine reste rare et les équipes médicales sont formées pour la reconnaître rapidement et intervenir efficacement. C'est super important de comprendre c'est un choix SÉCURITAIRE et que la césarienne comporte aussi des risques.
L’AVAC est, pour beaucoup, une expérience de naissance puissante et positive, et ces données permettent de mettre le risque en contexte pour décider en toute confiance.
En résumé
Le risque existe, mais il est faible.
Être bien informée permet de faire un choix aligné avec ses valeurs et ses besoins.
L’accompagnement par une équipe qui soutient bien l’AVAC peut contribuer à vivre cette expérience en toute sécurité.
Est ce que tu trouves que c'est rassurant tout ça ?
J'ai hâte de te lire en commentaires.
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Caro
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